Bonjour Géraldine, dis-nous qui tu es !
Je m’appelle Géraldine BIGOT, j’ai 53 ans et je suis infirmière depuis seulement dix ans.
Il s’agit d’une reconversion. Avant cela, j’étais cheffe d’équipe chez groupe BNP Paribas.
Comment as-tu connu la Réserve sanitaire ?
Je l’ai connue à mon retour de voyage au Cambodge. C’était en mars 2020.
Je me souviens de la date, car Paris était dans un état désastreux dû à la COVID-19.
En arrivant à mon domicile, mon mari m’informe que la Réserve sanitaire recherchait du monde et qu’il fallait que je m’y inscrive.
Intéressée, j’ai attendu les quinze jours d’isolement obligatoires, car je revenais d’un pays dans lequel il y avait également cette crise sanitaire. À l’issue de ces quinze jours, je me suis inscrite sur le site internet de la Réserve sanitaire : www.reservesanitaire.fr. La semaine d’après, je partais déjà pour une première mission d’un mois à Montbéliard (25).
Une superbe mission qui m’a beaucoup apporté !
Il faut savoir que les conditions d’exercice du métier d’infirmier sont de plus en plus compliquées. Lors de cette mission, j’ai rencontré des personnes bienveillantes, qui m’ont donné envie de continuer à exercer cette profession. Elles m’ont vraiment permis de ne pas décrocher.
Où pars-tu en mission cette fois-ci ?
Je pars en mission de renfort à Mayotte.
En général, pour une mission, un référent et un logisticien encadrent l’équipe et se répartissent les tâches. Sur celle-ci, j’aurai la casquette de logisticienne pour une équipe de dix-huit réservistes sanitaires.
Quelles sont tes principales appréhensions ?
Je n’ai pas vraiment d’appréhensions hormis la crainte qu’il y ait un manque de cohésion d’équipe. Cela me perturbe vraiment.
Je pars du principe qu’il y aura toujours une solution à un problème. Cependant, l’on ne pourra jamais forcer la cohésion d’équipe, il est nécessaire de l’établir dès le départ pour que ça marche…
L’année dernière, je suis partie à Mayotte avec un référent pour encadrer une équipe de 29 réservistes sanitaires. Cette mission s’est très bien passée car nous étions vraiment tous soudés.
Cette dernière fut éprouvante physiquement mais nous nous soutenions et nous entraidions les uns les autres. Je pense que pour vivre une bonne mission, la cohésion d’équipe est primordiale.
Justement, quel est ton ressenti par rapport à ta nouvelle équipe ?
Je ne peux pas juger d’entrée. Il me faut un peu de temps, que j’apprenne à connaître mon équipe. Je peux seulement dire que si tout le monde part avec le même état d’esprit, tout se passera bien. J’appelle cela « l’esprit réserve sanitaire » : travail, respect, bienveillance.
Un dernier mot avant ton envol pour Mayotte ?
Eh bien, je suis contente de partir à Mayotte pour aider les équipes locales qui sont très accueillantes malgré les grosses problématiques de fonctionnement du centre hospitalier de Mamoudzou.
Merci Géraldine et bonne mission !
Bravo collègue
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